Toponymie & Noms de Lieux

TOPONYMIE

La toponymie est l’étude de l’origine et de la signification des noms de lieux.
Les noms ont souvent été déformés ou mal recopiés.
Les lois de la phonétique sont connues des spécialistes, par exemple :  

le v latin devient g (vespa=guêpe – viscum = gui…)
le wald germanique = gald = gaud

D’autre part, «une tendance universelle chez les conquérants, est de transformer un nom incompréhensible en une forme aux sonorités voisines et qui possède un sens en leur langue».
Cette tendance, marquée chez les Romains, a été accentuée aux Xe et XIe siècles, par des scribes, qui, en cédant aux démons de l’étymologie, ramèneront tous les noms au latin (c’est ce que C. ROSTAING appelle la fausse latinisation).
«Aucune des invasions successives n’a totalement éliminé la langue précédente… il est difficile et peu avantageux de traduire les noms propres (aux États Unis, une grande quantité de villes, de rivières… ont gardé leur nom indien)»

Notre région est peuplée depuis au moins 400 000 ans (Terra Amata, à Nice). On ne sait quasiment rien sur les langues de ces peuples. Pourtant on retrouve dans plusieurs pays des racines pré-gauloises ayant  trait au relief (l’oronymie) ou aux cours d’eau (hydronymie). On parle de racines pré-indo-européennes : P I E.
Plus tard, les noms se référeront à une plante, une construction, un personnage…

Les couches se sont succédées : celtes (gaulois) – latin – germanique – roman – provençal – français (Moyen-Âge)
Un rappel sommaire de l’histoire de la Provence montrera pourquoi on retrouve toutes ces couches dans notre région:
avant le VIIIe siècle av. J.C. : Ligures (dont nous ignorons presque tout)                                    

du VIIIe au IVe siècle av. J.C. : invasions Celtes (gaulois) – Celto-Ligures
au IIe et au Ier siècle av. J.C. : invasions romaines
an 476 : chute de l’empire Romain
536 : invasions Wisigoths, Ostrogoths puis Francs – Royaume Franc de Bourgogne – la Provence, quasi autonome, frappe sa propre monnaie
736 à 739 : Charles Martel entend soumettre la Provence. Les provençaux s’allient avec les Sarrasins. Au cours de plusieurs campagnes, Charles Martel assujettira la région qui pâtira plus de ses expéditions que de toutes les invasions précédentes
Carolingiens (Charlemagne)
en 879, Boson, devient roi de Provence, (il est le beau-frère de Charles-le-Chauve, roi de France)
945, les rois de Bourgogne (royaume allant de Bâle à la Méditerranée) règnent sur la Provence, mais l’autorité est exercée par le comte Guillaume-le-libérateur
1032, intégration de la Provence dans le Saint Empire Germanique
XIIe siècle, apogée de la féodalité provençale et rivalités entre les Comtes Catalans (Barcelone-Toulouse)
1370, Louis d’Anjou (frère du roi de France Charles V) a des visées sur la Provence. À son incitation, Du Guesclin et ses routiers, pillent la Basse Provence et la rive gauche du Rhône.
1380, la Reine Jeanne adopte pour héritier le Duc d’Anjou
1482, par héritage «forcé», Louis XI devient Comte de Provence
9 avril 1487, union avec la France ratifiée par les États réunis à Aix-en-Provence
1501, établissement d’un Parlement de Provence
1539, ordonnance de Villers-Côteret (par François Ier) dirigée contre le latin, mais condamnant, à terme, l’écriture des langues régionales : «tous les actes officiels devront être rédigés en français»
L’histoire régionale va désormais rejoindre l’histoire de France.

 

TRIGANCE, ORIGINE  DU  NOM 

Nombreux sont les auteurs qui se sont intéressés à l’origine du nom «Trigance».

Les explications et les interprétations dont nous disposons sont des plus variées.
La plus crédible, sans doute, consiste à chercher l’origine du nom chez les Ligures ou  Lygiens.
Par Ligures, on désigne les populations ayant vécu durant l’âge de fer (post-néolithique, 800 ans avant notre ère), dans ce qui deviendra la Provence.
Dans son ouvrage Les premiers habitants de l’Europe, ARBOIS donne l’étymologie “tris-ancia”,  signifiant, en ligure, «trois collines».

ROSTAING et DAUZAT, dans le Dictionnaire étymologique des noms de lieux, font dériver Trigance de la racine ligure tr- signifiant «rocher», «pierre», racine sur laquelle se sont greffés des suffixes préceltiques ou prélatins, voire grecs, dus aux alternances vocaliques, à la façon de prononcer des peuples qui succédèrent aux Ligures, Trigance = tr-ic-anct-ia.
(Charles ROSTAING déclarera à la Sorbonne le 3 juillet 1945 qu’«il ne saurait être question d’y voir un préfixe équivalent au latin «tri».)
Le suffixe reste d’origine et de signification obscures. On retrouve les mêmes racines dans les noms de Tourtour, Thorenc, Trévans…

Le nom “Tregentia” apparaît pour la première fois dans un document écrit en 814 : le nom est mentionné dans le polyptique WADALDE (évêque de Marseille) énumérant les biens matériels de l’Abbaye de Saint-Victor : treize villae dont celles de Rougon et Trigance. On trouvera ensuite Villa Tregentie en 1031, Trigantia en 1035, 1200 et 1351, Trigancia en 1098, Triganço au XVIe siècle (ce qui permet au dictionnaire ACHARD, du milieu du XVIIIe siècle, d’affirmer que Trigance aurait une origine latine, Trigancia, et correspondrait à Triganço en provençal.)
Ces interprétations semblent trouver confirmation dans l’étude de Bénédicte et Jean-Jacques FENIE, “Toponymie provençale” (Éditions Sud-Ouest – 2002) : « Tr-, variante au degré zéro des bases oronymiques tar-, tor-, tur-, a donné ses racines à Trigance, (de Villa Tregentia, 814), construit à partir d’un étymon tr-ic-ant-ia (traduisant une idée de hauteur, de butte, d’éminence, donc liée au relief), désignant l’éperon rocheux sur lequel s’est édifié le village».

On peut citer d’autres versions plus ou moins farfelues, ainsi :
Un dictionnaire des noms propres datant de 1905 imagine que «Trigance serait dû aux trois rivières qui semblent découper le territoires en trois ganses, le Verdon, l’Artuby et le Jabron». Il nous faut faire un sort à cette étymologie facile (mais fausse) des «trois ganses».
Tri-egentia : village de trois familles ne payant pas l’impôt romain.
Ou encore celle de A. WEISEN, dans un livre consacré à la présence des Templiers dans les Gorges du Verdon, avançant  une explication ésotérique et mythologique : Trigance se rattacherait aux trois races de géants symbolisés par les rois mages et également aux trois fois quatorze générations du Christ d’après l’évangile de Mathieu (sic)…

Quelques exemples de Noms de Lieux

Androuno (endronne) : ruelle

Aire (du latin area, sol uni) : arène, Arénas à Nice, chemin des Areniers à Draguignan. Lieu de battage du blé, souvent enherbé.

Adous, Adoux, Dous : source

Adret (opposé à l’ubac) : versant exposé au soleil

Bagarry (Bagar en 1015 – Bagarros en 1040 – Bagarris en 1200) vient du gaulois bac aru : hauteur pointue

Blache (blacas) : chêne – taillis de chênes blancs (pubescents).

Breis, les trigançois prononcent breil comme Breil-sur-Roya. Désigne un bois taillis en ancien français – issu du gaulois brogilu – mais le cadastre (actuel et le napoléonien) précise avec un S. Cette orthographe empêche la signification du bois taillis. Mais le sens de breis reste obscur.

La Calade : (provençal calado), descente abrupte et autrefois pavée.

Carajuan ou Carejuan : ce mot serait en rapport avec garagaï, idée de gouffre.

Chastillon (Castillon) : de castelio, castelionis, castellum – castel : petit château.
Désigne aussi un ancien oppidum celto-ligure.
Contrairement à l’idée commune, l’oppidum n’est pas une création romaine. Au IIe siècle av. J.C., les gaulois créent des cités fortifiées (oppida). Ainsi le mur, composé de pierres et de madriers de bois, entourant la ville de Bibracte (aujourd’hui Mont Beuvray haut lieu de l’histoire gauloise dans la Nièvre), était long de 5,250 km et délimitait un espace de 135 ha !
Celui d’Alésia occupe 97 ha 

La Clape (provençal voisin : lou clapas, tas de pierres) issu d’un terme P.I.E.(pré indo européen) klap : pierre, rocher.

Clastre : Plusieurs significations :
– en occitan, camp fortifié.
– aussi, cloître, presbytère
– quelquefois enclos pour les animaux
Cette dernière explication concorde avec l’utilisation de ce bâtiment au début du siècle.

Clot : petit plateau, lieu plat.

Colle, Collet, Coulet (colettes) : colline

Collet Redoun : collinette ronde

Condamine : très répandu en France. A l’origine, terre indivise entre 2 seigneurs ou entre un seigneur et un évêque.

Content : de l’occitan conten (querelle), désigne une terre disputée.

Coumbo, Coumbau, Coumbasq : combe.

Courneiret, Courneirède, Cournuelle : petit bois (ou lieu) planté de cornouillers (arbustes décoratifs à feuilles caduques)

Cros : creux, dépression. Il s’agit d’une cuvette à fond plat de faible superficie

Crous : lieu où était implanté une croix

Cruvelet : petit crible (sorte de passoire) ou fabricant de cribles (cruvel)

Le Défends (lou devens en provençal). Ce nom vient du Moyen-Âge.  À partir du XIe siècle, les bois que l’on veut protéger des hommes et du bétail sont mis en défens : interdiction d’y abattre les arbres ou d’y laisser paître les troupeaux. Souvent, la mise en defens était décidée par le seigneur. Mais plus tard, les communautés villageoises prendront la même mesure pour les bois communaux.

Estelle : ancienne bâtisse seigneuriale (aujourd’hui dans le camp de Canjuers) dont il reste des ruines intéressantes et un pigeonnier. Le mot estel signifie «adossé à un rocher élevé».
L’origine du mot est obscure mais le sens est à peu près sûr.
Le 15 avril 1621, le seigneur Melchior de Demandolx y créait une verrerie. Celle-ci était déplacée, peu avant 1661, vers le sud, environ à 2 km (ferme de la Verrerie, dans Canjuers).

Faïsso (faïssa, fayce au XIIe siècle) : les faïsses sont des bandes de terre, des terrasses, retenues par les murailles de pierres sèches (restanco = restanques).

Fons, Font, Fouont : fontaine ou plus fréquemment source
– font Rose (ros ou rosel en ancien français = roseau)
– font Freyère (source froide)
– font de Frai (du Frêne)
– font de Soulié ou Soulliès (située en un lieu ensoleillé ou ayant appartenu à la famille Soulliès)
– font de Garnau (garnau peut désigner un pin isolé mais aussi un nom de famille).

Garduère : on trouve sur de nombreuses communes Garder, Garduelle, Gardie… Du germanique warda (signifiait garde, puis tour de garde et enfin forteresse). Mais souvent c’est un simple poste de guet, situé sur une hauteur évidemment.

Gaudemard : beaucoup de vieux trigançois prononcent grau de mar, terme provençal qui a une signification pour eux, mais qui n’est pas exact. Il existe aussi le Valgaudemar dans les Hautes Alpes.
Voici comment, en toponymie, un nom incompréhensible (Gaudemard) pour les habitants, est assimilé à un autre mot connu, grau, de consonance voisine.
Ce nom est d’origine germanique (de waldan = gouverner et mar = illustre – wald devenant gald puis gaud).
Ce nom est un hommage à Waldemar 1er, roi des «barbares germains» ainsi que les nommaient les romains pour qui tout peuple non latinisant était «barbare».

Gorgo : gouorgo, gorge, défilé, vallon étroit et encaissé.
Gorgo de Panoun, de Rémi, de Denis… sans doute ces noms sont-ils ceux des propriétaires.

Grau (graou) : à rapprocher de la Crau, de Grave et du mot gravier – terrain caillouteux, couvert de gravier.
– Grau de ville : face au village, ces grau s’étendent jusqu’à la ferme du même nom.
– Grau d’Entillières : dans un lieu planté de tilleuls (autrefois)
– Grau Pélissières : du nom du propriétaire (pelissié : pelletier, fourreur pensez à la pelisse – pelissarié : pelleterie).

Greolière : graculus, corneille; puis gracularia, graulieras, graolerus. C’est un dérivé du mot corneille.

Infarnet, infernet : (sur la commune de Rougon) appellation très répandue en toponymie. En ancien français, enfern était un endroit situé dans des parties basses. On dit qu’un Infernet est un petit enfer. Cela désigne des gorges étroites et plongeantes. Peu avant le relais des Balcons de la Mescla (route du pont de l’Artuby), l’Infernet plonge sur le Verdon et l’atteint peu avant le confluent avec l’Artuby..

Iscle (du latin insula) : île mais aussi terrain, jardin en bordure de rivière (un iscloun est une petite iscle).

Jabron : de nombreux cours d’eau portent ce nom (Alpes de Haute Provence, Drôme, Vaucluse).
– en 1207 : Agabron; en 1040 : Aiabrone; en 1264 : Agabronis; en 1404 : rip-Jabronis
– issu du pré-celtique gaba (rivière encaissée). Pour «notre» Jabron, voir les gorges du Haut Jabron, proches de La Bâtie de Peyroules.

Malevieille, Maleveuille (mais à l’origine Malevielle) : désigne une ferme, villa, située en hauteur, mal.

Maline, Marine : les Marines dans l’Artuby, escarpement, rocher en surplomb, falaise.

Mescla : signifie le mélange et désigne le confluent du Verdon et de l’Artuby (dans les Alpes Maritimes, la Mescla est le confluent du Var et de la Tinée)

Les Moulières (vient du latin mollis, mou) : terrain mou, argileux.

Miassol, Miessol : à rapprocher peut-être de Myesouelle à Rougon.
Mié solo : «probablement une bande de terre de bonne qualité, réglementée par l’usage de la jachère» (J. MAGNAUDEIX “Des Lieux et des noms” – commune de Rougon)

Le Pas : bien connu des chasseurs, désigne un passage, une brèche, un défilé

Le  Pas de l’Avers : ou pas des Avers : déformé en pas des Averses !  En 1614, les archives précisent que Sioune s’appelait les défens du pas des avers, avers signifie exposé au nord.

Pelas : lieu pelé, dénudé

Le  Plan : petite plaine ou plateau

Le  Pradoun : le petit pré

Praguillen : pré où poussent des grands chardons (cirses  épineux)

Priolat : prieuré (occitan priourat)

Ribo : lisière, limite, bord d’un champ – talus

Riblaquon : (riu blacon) : le ruisseau du bois de chêne

Rieu, Riou : ruisseau (équivalent de ru en français)

Rigaud (Rigaudo, rigaudum, rigaudi) en provençal, prononcez riga-ou (au italien). Ce nom est très intéressant car c’est un nom de personne (sans doute le propriétaire du lieu). Il a été formé par l’association de ric, rig (puissant) et waldan (wald = gaud,  signifiant  gouverner). La population romane créait ces noms pour suivre la mode et imiter les noms des envahisseurs germains. Ces mots associés n’ont pas de signification réelle.
Au IXe siècle, cette mode avait même gagné les campagnes.
Rappelons qu’à l’époque gallo-romaine, il était de bon ton pour un notable gaulois de prendre un nom à consonance latine.
De nombreux noms et prénoms sont d’origine germanique. On peut citer, entre autres, Aycard,  Bernard,  Gaymard,  Gérard, Richard,  Jaussaud,  Giraud,  Artaud, Albert,  Audibert,  Guillaume,  Bertrand,  Antelme,  Hermelin,  Berthe, Bertin, Guy.

Rigoulié : éboulis

Robion, Roubion, Roubino (dérive de rub) : falaise, ravine, éboulis

Roc Abrier : devait sans doute s’écrire Roca. On pourrait peut-être rapprocher ce nom de Rocabillera (1152) dénommé aujourd’hui Roquebillière (Alpes-Maritimes) pouvant signifier la roche en surplomb. Mais ce n’est qu’une hypothèse, assez hasardeuse.

Rousset : couleur fauve (de la terre)

Rouvières (de rouvre) : bois de chênes. A donné le nom de famille Rouvier

Rouguière (rouiguiero) : rue, mais aussi quelque fois charnier

La Sagne (de sagno) : terrain humide, marécageux mais aussi massette d’eau désignée sous le nom de roseau.
Aujourd’hui, en Camargue, les sagneurs pratiquent toujours leur métier en barque, pour approcher les roseaux et les couper. Dans le Mercantour, les bergers désignent par sagnes les prairies inondées.

Saint Maîme : signifie Saint Maxime. Évêque de Riez (en 433 ou 434), il aurait établi des moines dans le site de Moustiers. Il est décédé en 460. On trouve des lieux dénommés saint Maymes en plusieurs coins de Provence, dont un village à proximité de Forcalquier.

Salau : lieu où coule de l’eau salée

Sautet : (du verbe sauter, en provençal) : faire un petit saut

Le Serre, La Serrière (Serraz en Savoie, Sierra en Espagne…) : colline allongée, crête de montagne dentelée.

Sueio, Suy : égout naturel – trou d’eau fangeux

Soulié (Soulliès) : de solanus. La font de Soulié peut désigner la fontaine exposée au soleil, mais Soulié peut être le nom de famille du propriétaire

Soleils : autrefois la Bastide de Soleils, Bastida de Soleses.
Est-ce l’exposition du lieu qui lui a valu cette appellation ?

La Tuilière : appellation sans doute peu ancienne (par rapport à de nombreux noms de lieux ayant 1000 ou 2000 ans). Lieu de fabrication de poteries, de tuiles.

Ubac : contraire de adrech, adret. Lieu exposé au nord.

Verdon : le mot verdon a la même origine que le gard (l’eau). C’est un hydronyme pré-latin gar – var – var-d-one.  En latin, a subi l’attraction du mot vert (couleur) pour devenir virdones.  Le nom ne vient pas de la couleur des eaux, sinon les Verdon seraient légions, car de nombreuses rivières ont des eaux vertes.
«Semblables aux Basques, chez lesquels on appelle indifféremment tous les torrents l’Eau, ou… la Grande Eau (ce que font aussi d’autres peuples), nos ancêtres n’eurent aucun soucis de varier les noms qu’ils donnaient aux rivières. Ils les appelèrent simplement Eau : la grande eau, l’eau noire, l’eau claire, l’eau lente… ou bien encore l’eau du mont,l’eau du roc, l’eau des bois…» (Onésime RECLUS cité par Paul JOANNE).
On retrouve ainsi plusieurs racines indo-européennes signifiant eau.
«(…) l’hydronyme s’applique à un groupe géographique, soit concentré dans un